Victor Hugo - ronde des baisers
Quand l'aimable Philis autrefois si farouche,
Permets que je la baise et me baise à mon tour,
Mon Dieu que ses faveurs embellissent sa bouche,
Et que sa belle bouche oblige mon amour !
C'est une riche conque où la perle se range,
C'est un antre semé de rubis et de fleurs,
Un vase corail, qui recèle une eau d'ange,
Dont mon sein embrasé tempère ses chaleurs.
Je baise ta bouche pour les sourires qu'elle a eu pour moi,
Je baise tes yeux pour les pleurs qu'ils ont versés pour moi,
Je baise tes pieds pour les pas qu'ils ont faits pour moi
Retour aux articles de la catégorie Poèmes : le baiser -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 8 autres membres