Plume et parchemin

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19 - Asher et Jean-Claude : retrouvailles difficiles

Elle pouvait voir le regard fixé sur elle et elle comprit immédiatement qui il était, car il correspondait parfaitement à la description qu’on en avait faite à la cour de Belle. L’expression dans les yeux d’Asher lui donna des frissons – comment en aurait-il été autrement quand un homme regarde une femme comme s’il mourrait de faim et que vous représentiez sa nourriture ?

Mais Juliette savait que c’était seulement un leurre, comme lorsque Jean-Claude l’avait vue la première fois à la cour de Belle Morte, il avait eu ce même regard.

Alors, au lieu de rendre son regard au vampire doré, elle se tourna vers Jean-Claude, parce qu’elle savait que sa présence ici n’était pas attendue et pouvait tout bouleverser. Elle était la plus faible d’entre eux, mais aussi la plus libre d’agir. Elle était tiraillée entre les deux vampires à cause de leurs pouvoirs et soudain, ils furent l’un en face de l’autre.

« Jean-Claude ? » interrogea-t-elle ?

« Il ne m’appartient plus » la voix de Jean-Claude était basse, mais douce comme s’il savait déjà et peut-être l’avait-il compris avant d’arriver quant il avait voulu vérifier qui avait encore des liens avec lui.

Juliette regarda Asher directement et énonça à haute voix « Je ne suis pas Julianna ! »

Pendant ce temps, Meng Die et Faust se précipitaient à l’intérieur du Cirque, ignorant la confrontation entre les deux vampires. C’était évident qu’Asher ne la croyait pas, il la regardait comme d’il venait de redécouvrir l’existence de son cœur, après qu’on le lu ait arraché de la poitrine.

« Je dois trouver Anita, dit Jean-Claude brusquement et Juliette se demanda s’il pouvait sentir les marques de sa servante humaine, tu ne peux pas m’en empêcher, Asher ».

Pourtant le Maître de la Ville avait une expression de doute qu’il aurait caché sous son masque imperturbable dans d’autres circonstances. Asher se tenait dans l’entrée et dans ses yeux on pouvait voir une sorte de folie.

« L’histoire se répète toujours » murmura-t-il, les premiers mots qu’il prononçait.

Juliette essaya de ne pas être prise par le charme de cette voix. Une joie étrange naissait en elle alors qu’il parlait, pas à Jean-Claude, mais à elle.

« Es-tu venue pour me hanter, Julianna, pour détruire tout l’amour qui est resté quant tu nous as quittés ? »

A la fin, son existence signifiait quelque chose : Asher, Jean-Claude, les deux vampires qui avaient tellement aimé la vraie Julianna, c’était pour cette histoire qu’elle avait été faite.

Jean-Claude n’aurait pas dû être choqué de voir Asher se comporter ainsi, mais Juliette pouvait comprendre une vérité dans ce qui arrivait : tous les deux s’aimaient et ils avaient été amants avant de connaître Julianna, cette femme qui était restée comme souvenir entre eux deux et aussi maintenant dans la propre vie de Juliette. Asher était le second de Jean-Claude : c’était une chose de lutter contre une prise de pouvoir et d’échouer, succomber à la pression d’un maître vampire, mais c’était autre chose que de se joindre à eux !

La peau à la base de son cou la picota alors que le pouvoir entre les deux vampires monta d’un cran soudain, jusqu’à ce qu’il soit presque palpable autour d’eux. Les yeux de Jean-Claude étaient devenus deux saphirs très sombres et les pupilles d’Asher, s’étaient dissoutes dans la flamme des ses iris bleu pâle.

« Richard est complètement anéanti, le triumvirat est détruit et tu veux me retarder, Asher ? »

Ahser leva la tête très lentement, ses cheveux retombant sur ses épaules, libérant son visage et pour la première fois, Juliette vit les cicatrices. Son estomac se tordit d’horreur et de regret.

Elle s’avança et voulut les toucher, sans même réaliser ce qu’elle faisait et Asher recula vivement, sifflant entre ses dents comme un serpent « Tu ne voudras plus de moi, maintenant, Julianna, pas du monstre que je suis devenu ».

Juliette ne comprenait pas très bien si Asher pensait vraiment qu’elle était revenue ou bien s’il pensait qu’elle était une hallucination, qu’importe. Juliette se sentait encore plus mal qu’à la cour de Belle Morte : une pâle copie d’une femme aimée. Jean-Claude était manifestement plus puissant et Juliette pouvait sentir Asher succomber à l’assaut de son pouvoir, jusqu’à ce que le vampire redirige la force et la puissance dans le champ de ses propres talents, séduction et plaisir.

Même si Asher s’affaiblissait dans  la lutte de puissance pure, il fit un pas plus près de Jean-Claude et Juliette vit le vampire à la chevelure dorée embrasser son ancien amant. La puissance de Jean-Claude vacilla, et il se sépara brutalement, rompant le charme.

Asher cligna des yeux, le bleu clair comme la glace disparut un instant.

« Je ne peux pas te laisser aller Jean-Claude, mais je ne peux pas te combattre non plus »

Il y avait beaucoup de nuances dans ces simples mots, et Juliette n’essaya pas de deviner les non-dits. Si Jean-Claude ne pouvait pas partir, alors elle devait s’éclipser comme Meng Die et Faust, mais comment faire avec le regard d’Asher qui l’épinglait comme un insecte sur une planche ?

Jean-Claude ressemblait à une étrange vision, ses propres pouvoirs formant des ombres bizarres sur son visage, si bien qu’il semblait fait entièrement de contrastes.

« Victor m’a provoqué, pas toi Asher, puis il murmura d’une voix cassée, comment as-tu pu ? »

Asher dénuda ses dents comme pour un sourire mais qui ne ressembla qu’à un affreux rictus « Tu as vraiment besoin de demander, Jean-Claude ? »

Jean-Claude se tut et même s’il ne respirait pas profondément comme un humain, Juliette avait l’impression qu’il faisait la même chose pour se calmer.

« Victor et Lucine attendent ton arrivée avec Anita, dit Asher d’une voix totalement plate, ils m’ont volé tous mes souvenirs et les utiliseront contre toi ».

Puis il tomba à genoux, se tenant la tête entre les mains, alors que Victor de nouveau pesait de toute sa puissance sur lui. Juliette ne put s’empêcher, elle s’agenouilla près de lui, ses mains posées sur ses épaules, jusqu’à ce que Jean-Claude ne l’attrape par le bras et la repousse brutalement.

Il l’emmena avec lui, alors qu’ils pénétraient dans le Cirque, la poigne de Jean-Claude douloureuse sur son bras et des pensées allaient et venaient dans son esprit, ne sachant plus si elles étaient siennes ou celles du vampire – avec sa puissance si près de la surface, il la dominait, de toute sa présence.

Elle pouvait voir le regard fixé sur elle et elle comprit immédiatement qui il était, car il correspondait parfaitement à la description qu’on en avait faite à la cour de Belle. L’expression dans les yeux d’Asher lui donna des frissons – comment en aurait-il été autrement quand un homme regarde une femme comme s’il mourrait de faim et que vous représentiez sa nourriture ?

Mais Juliette savait que c’était seulement un leurre, comme lorsque Jean-Claude l’avait vue la première fois à la cour de Belle Morte, il avait eu ce même regard.

Alors, au lieu de rendre son regard au vampire doré, elle se tourna vers Jean-Claude, parce qu’elle savait que sa présence ici n’était pas attendue et pouvait tout bouleverser. Elle était la plus faible d’entre eux, mais aussi la plus libre d’agir. Elle était tiraillée entre les deux vampires à cause de leurs pouvoirs et soudain, ils furent l’un en face de l’autre.

« Jean-Claude ? » interrogea-t-elle ?

« Il ne m’appartient plus » la voix de Jean-Claude était basse, mais douce comme s’il savait déjà et peut-être l’avait-il compris avant d’arriver quant il avait voulu vérifier qui avait encore des liens avec lui.

Juliette regarda Asher directement et énonça à haute voix « Je ne suis pas Julianna ! »

Pendant ce temps, Meng Die et Faust se précipitaient à l’intérieur du Cirque, ignorant la confrontation entre les deux vampires. C’était évident qu’Asher ne la croyait pas, il la regardait comme d’il venait de redécouvrir l’existence de son cœur, après qu’on le lu ait arraché de la poitrine.

« Je dois trouver Anita, dit Jean-Claude brusquement et Juliette se demanda s’il pouvait sentir les marques de sa servante humaine, tu ne peux pas m’en empêcher, Asher ».

Pourtant le Maître de la Ville avait une expression de doute qu’il aurait caché sous son masque imperturbable dans d’autres circonstances. Asher se tenait dans l’entrée et dans ses yeux on pouvait voir une sorte de folie.

« L’histoire se répète toujours » murmura-t-il, les premiers mots qu’il prononçait.

Juliette essaya de ne pas être prise par le charme de cette voix. Une joie étrange naissait en elle alors qu’il parlait, pas à Jean-Claude, mais à elle.

« Es-tu venue pour me hanter, Julianna, pour détruire tout l’amour qui est resté quant tu nous as quittés ? »

A la fin, son existence signifiait quelque chose : Asher, Jean-Claude, les deux vampires qui avaient tellement aimé la vraie Julianna, c’était pour cette histoire qu’elle avait été faite.

Jean-Claude n’aurait pas dû être choqué de voir Asher se comporter ainsi, mais Juliette pouvait comprendre une vérité dans ce qui arrivait : tous les deux s’aimaient et ils avaient été amants avant de connaître Julianna, cette femme qui était restée comme souvenir entre eux deux et aussi maintenant dans la propre vie de Juliette. Asher était le second de Jean-Claude : c’était une chose de lutter contre une prise de pouvoir et d’échouer, succomber à la pression d’un maître vampire, mais c’était autre chose que de se joindre à eux !

La peau à la base de son cou la picota alors que le pouvoir entre les deux vampires monta d’un cran soudain, jusqu’à ce qu’il soit presque palpable autour d’eux. Les yeux de Jean-Claude étaient devenus deux saphirs très sombres et les pupilles d’Asher, s’étaient dissoutes dans la flamme des ses iris bleu pâle.

« Richard est complètement anéanti, le triumvirat est détruit et tu veux me retarder, Asher ? »

Ahser leva la tête très lentement, ses cheveux retombant sur ses épaules, libérant son visage et pour la première fois, Juliette vit les cicatrices. Son estomac se tordit d’horreur et de regret.

Elle s’avança et voulut les toucher, sans même réaliser ce qu’elle faisait et Asher recula vivement, sifflant entre ses dents comme un serpent « Tu ne voudras plus de moi, maintenant, Julianna, pas du monstre que je suis devenu ».

Juliette ne comprenait pas très bien si Asher pensait vraiment qu’elle était revenue ou bien s’il pensait qu’elle était une hallucination, qu’importe. Juliette se sentait encore plus mal qu’à la cour de Belle Morte : une pâle copie d’une femme aimée. Jean-Claude était manifestement plus puissant et Juliette pouvait sentir Asher succomber à l’assaut de son pouvoir, jusqu’à ce que le vampire redirige la force et la puissance dans le champ de ses propres talents, séduction et plaisir.

Même si Asher s’affaiblissait dans  la lutte de puissance pure, il fit un pas plus près de Jean-Claude et Juliette vit le vampire à la chevelure dorée embrasser son ancien amant. La puissance de Jean-Claude vacilla, et il se sépara brutalement, rompant le charme.

Asher cligna des yeux, le bleu clair comme la glace disparut un instant.

« Je ne peux pas te laisser aller Jean-Claude, mais je ne peux pas te combattre non plus »

Il y avait beaucoup de nuances dans ces simples mots, et Juliette n’essaya pas de deviner les non-dits. Si Jean-Claude ne pouvait pas partir, alors elle devait s’éclipser comme Meng Die et Faust, mais comment faire avec le regard d’Asher qui l’épinglait comme un insecte sur une planche ?

Jean-Claude ressemblait à une étrange vision, ses propres pouvoirs formant des ombres bizarres sur son visage, si bien qu’il semblait fait entièrement de contrastes.

« Victor m’a provoqué, pas toi Asher, puis il murmura d’une voix cassée, comment as-tu pu ? »

Asher dénuda ses dents comme pour un sourire mais qui ne ressembla qu’à un affreux rictus « Tu as vraiment besoin de demander, Jean-Claude ? »

Jean-Claude se tut et même s’il ne respirait pas profondément comme un humain, Juliette avait l’impression qu’il faisait la même chose pour se calmer.

« Victor et Lucine attendent ton arrivée avec Anita, dit Asher d’une voix totalement plate, ils m’ont volé tous mes souvenirs et les utiliseront contre toi ».

Puis il tomba à genoux, se tenant la tête entre les mains, alors que Victor de nouveau pesait de toute sa puissance sur lui. Juliette ne put s’empêcher, elle s’agenouilla près de lui, ses mains posées sur ses épaules, jusqu’à ce que Jean-Claude ne l’attrape par le bras et la repousse brutalement.

Il l’emmena avec lui, alors qu’ils pénétraient dans le Cirque, la poigne de Jean-Claude douloureuse sur son bras et des pensées allaient et venaient dans son esprit, ne sachant plus si elles étaient siennes ou celles du vampire – avec sa puissance si près de la surface, il la dominait, de toute sa présence.

 

 




12/06/2012
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