Plume et parchemin

Plume et parchemin

Au jardin - traduction du poème ci-dessous

Une jeune fille est seule, debout
Parmi les arbres en fleurs d'un jardin
Une brise légère, tiède,
Et des oiseaux chantent dans les feuillages
Un endroit tranquille et paisible.

Vous la regardez, à distance,
Adossé à un arbre,
Dans votre habit noir, bien coupé
Vos yeux sont fixés sur sa silhouette
Et pourtant, vous n'osez pas approcher.

Pourquoi ne pas aller vers elle ?
Lui parler, Qu'est-ce qui vous arrête ?
Qu'est-ce qui vous retient ?
Des incertitudes au fond de vous ?


Elle marche et va s'asseoir sur le banc du jardin,
Elle ouvre un livre, un roman,
Le soleil fait un halo doré autour d'elle
Comme pour peindre une divinité,
Esquissée juste devant vos yeux.
Pourtant vous êtes cloué sur place
Triturant nerveusement vos gants d'équitation. 
Votre jument vous pousse dans le dos,
pour vous faire avancer, vous vacillez, 
mais reprenez votre appui ferme.

Elle lève les yeux de son livre
et porte son regard vers vous au-delà du ruisseau,
vos deux regards s'accrochent,
l'air est silencieux,
excepté le murmure du ruisseau.

Vous avancez d'un pas,
elle retient sa respiration,

un sourire passe sur son visage,
mais vous vous arrêtez et n'allez pas plus loin,
son sourire commence à s'effacer
et elle vous fixe, interrogatrice.

Vous exprimez vos excuses uniquement par le regard. 
si vous aviez pu le faire,
vous l'auriez soulevée et emmenée,
mais ces façons de faire ne sont pas pour vous,
à votre grand désespoir.

Vous vous inclinez pour la saluer,
commencez à reculer loin d'elle,
la future Mrs H. Whittington,
tous les deux les larmes aux yeux,
alors que vous montez à cheval
et faites tourner votre jument vers le crépuscule.




03/12/2008
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