Je ne suis....
Je ne suis qu'une amante
Aux pentes de tes lèvres
Mon corps devient langueur
Aux mains qui le dénudent
Et répand son soleil
Dans les prés bleus du rêve.
Le jeu commence par tes mains,
Coquilles du soir jaloux,
Et de rêves rôdeurs.
Nos cœurs battent, s'embrasent,
Sur les blancheurs du lit
Foulées par nos têtes.
Au balancement du désir,
Ma paupière hésite
La douceur naissante monte
Dans mes bras qui t'habillent.
Tes lèvres cueillent avidement
Les parfums répandus sur ma gorge,
Ma main te prend, impatiente mais douce
Et te porte lentement
Aux doux jeux de la guerre.
Le jeu écrit sa règle inlassable
Jusqu'au jaillissement
Qui t'emporte
Vers la plus belle souffrance.
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