Plume et parchemin

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Milyen volt szõkesége... de Gyula Juhász

JE NE ME SOUVIENS PLUS

Je ne me souviens plus oh combien elle était blonde,
Mais je sais que les champs sont blonds quand c'est leur temps;
Et quand chargé d'épis, vient l'été flamboyant,
Je revois sa blondeur dans cet or qui m'inonde.

Je ne me souviens plus du vrai bleu de ses yeux;
Pourtant lorsque les cieux s'entrouvrent en automne,
Lorsque septembre amène ses adieux déprimants,
Je revois en rêvant la couleur de ce bleu.

Je ne me souviens plus de sa voix, quelle soie ?
Mais au printemps quand les prés soupirent,

J'ai l'impression que c'est la voix chaude d'Anna

Qui parle du printemps, qui est loin, comme le ciel -

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Milyen volt szőkesége, nem tudom már,
De azt tudom, hogy szőkék a mezők,
Ha dús kalásszal jő a sárguló nyár
S e szőkeségben újra érzem őt.

Milyen volt szeme kékje, nem tudom már,
De ha kinyílnak ősszel az egek,
A szeptemberi bágyadt búcsuzónál
Szeme színére visszarévedek.

Milyen volt hangja selyme, sem tudom már,
De tavaszodván, ha sóhajt a rét,
Úgy érzem, Anna meleg szava szól át
Egy tavaszból, mely messze, mint az ég.

1912

 



05/12/2008
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